Pierre Leclerc

LE THOR

En plein coeur du SCOT coule le Coulon. Cette rivière est l’élément naturel CENTRAL du territoire du SCOT. Or, il est l’objet d’un projet de travaux totalement pharaonnique : 22 km de digues neuves. Soit des millions de m3 de terre à déplacer, une centaine d’ha à raser : le bilan carbone doit être effrayant. Alors que :
– au niveau national : la doctrine officielle a reconnu en 2005 l’innefficacité de ce type de “protection” face aux cours d’eau méditerranéeens, suite aux catastrophes à répétition. C’est le “ralentissement dynamique” qui est préconisé, depuis .. 17 ANS !
– au niveau départemental : les gestionnaires de l’Ouvéze ont aussitôt abandonné leurs projets de longues digues (Cf; sénateur MILLON). Plus recemment : les gestionaires du Lez Provençal ont aussi totalement changé leur fusil d’épaule, avec un projet de PAPI désormais “modéle” (Cf. maire de Bollène)
Le projet porté par le SIRCC et LMV, conçu voici 27 ans au m3 prés, est donc aujourd’hui doublement obsolète :
– Vis à vis de la protection des riverains, donc..
-, mais aussi vis à vis du climat, par son bilan carbone effrayant.
En outre, sa “justification”, son but réel (quasiment avoué par le présdient de LMV le 2 juin 2021 en public, par des propos qui ont été enregistrés) est de “développer sa ville”,, en mettant hors d’eau prés d’1 millier d’Ha de terres agricoles fertiles ! Cette extrême bétonisation à terme est une autre menace pour le climat.
Alors que, comme sur l’Ouvéze et le Lez provençal, de bons entretiens de la végétation, des fonds et des digues actuelles + des bassins de rétention représentant un total égal à ceux programmés sur le Lez, protégeraient beaucoup plus de sinistrés,, avec un bilan carbone infiniment plus faible.