PCAET CONSULTATION PUBLIQUE

Le Plan Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET) est la pierre angulaire de la sobriété énergétique, de la lutte contre le changement climatique et de l’amélioration de la qualité de l’air dans les territoires, là où sont réunis tous les acteurs, élus, citoyens, entreprises, associations…

Après avoir réuni largement, dans le courant de l’année 2021, de nombreux acteurs du territoire pour co-construire un programme d’actions répondant aux enjeux mis en exergue dans les diagnostics réalisés en 2020, une consultation publique électronique est organisée pour recueillir les avis sur le projet de PCAET du 28 mars 2022 jusqu’au 29 avril 2022 inclus.

Vous pouvez déposer vos observations par voie électronique via le formulaire ci-dessous.

Pour être recevables, vos observations et propositions devront être reçues pendant la durée de la consultation. Toute contribution transmise après la clôture de la consultation ne pourra être prise en considération.

A l’issue de la consultation du public, une synthèse des observations et des propositions sera rédigée et le projet de Plan Climat-Air-Énergie Territorial, éventuellement modifié pour tenir compte des avis, sera soumis à approbation du Conseil syndical du SCOT du bassin de vie Cavaillon, Coustellet, Isle sur la Sorgue.

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Les informations recueillies feront l’objet d’un traitement informatique destiné à vous permettre de soumettre vos avis. Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire la charte utilisateur. Si vous déposez un avis de façon anonyme, vos données personnelles ne seront pas enregistrées dans notre système informatique. 

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Pierre Leclerc

LE THOR

En plein coeur du SCOT coule le Coulon. Cette rivière est l’élément naturel CENTRAL du territoire du SCOT. Or, il est l’objet d’un projet de travaux totalement pharaonnique : 22 km de digues neuves. Soit des millions de m3 de terre à déplacer, une centaine d’ha à raser : le bilan carbone doit être effrayant. Alors que :
– au niveau national : la doctrine officielle a reconnu en 2005 l’innefficacité de ce type de “protection” face aux cours d’eau méditerranéeens, suite aux catastrophes à répétition. C’est le “ralentissement dynamique” qui est préconisé, depuis .. 17 ANS !
– au niveau départemental : les gestionnaires de l’Ouvéze ont aussitôt abandonné leurs projets de longues digues (Cf; sénateur MILLON). Plus recemment : les gestionaires du Lez Provençal ont aussi totalement changé leur fusil d’épaule, avec un projet de PAPI désormais “modéle” (Cf. maire de Bollène)
Le projet porté par le SIRCC et LMV, conçu voici 27 ans au m3 prés, est donc aujourd’hui doublement obsolète :
– Vis à vis de la protection des riverains, donc..
-, mais aussi vis à vis du climat, par son bilan carbone effrayant.
En outre, sa “justification”, son but réel (quasiment avoué par le présdient de LMV le 2 juin 2021 en public, par des propos qui ont été enregistrés) est de “développer sa ville”,, en mettant hors d’eau prés d’1 millier d’Ha de terres agricoles fertiles ! Cette extrême bétonisation à terme est une autre menace pour le climat.
Alors que, comme sur l’Ouvéze et le Lez provençal, de bons entretiens de la végétation, des fonds et des digues actuelles + des bassins de rétention représentant un total égal à ceux programmés sur le Lez, protégeraient beaucoup plus de sinistrés,, avec un bilan carbone infiniment plus faible.

Cercle DECHETS

CAVAILLON

L’association AVEC comprend un cercle déchets composé de personnes motivées pour mettre en œuvre des projets concrets de réduction des déchets. Notre objectif est de mener des actions autour des 5R (Refuser, Réduire à la source, Réutiliser, Recycler et Rendre à la terre) pour faire connaitre l’impact de notre production de déchets et les solutions simples que chacun peut mettre en œuvre.

Actuellement, nous sommes par exemple en train de monter un projet à destination des boulangeries pour proposer des sacs réutilisables en tissu afin de remplacer les sacs à pain en papier. Nous organisons des sessions de ramassages de déchets, notamment de mégots en centre ville. A ce sujet, nous interpelons régulièrement la mairie sur le besoin évident de cendriers fixes, mais la discussion semble close.

A moyen terme, nous envisageons d’autres projets, qui pourraient s’intégrer à deux actions que vous présentez dans le PCAET : celles de la fiche-action 25 (Planifier la prévention et la gestion des déchets) et 32 (Déployer des actions de communication et d’accompagnement).

Concernant l’action de la fiche 25, nous aimerions promouvoir le compostage, qui devra être obligatoire au niveau individuel en 2023. Dans cette optique de réduction de déchets, nous avons également pour idée une action de sensibilisation aux couches lavables. Nous avons aussi en tête la création d’un label-commerçants « zéro déchet » qui mettrait en avant les commerces qui acceptent les contenants réutilisables. Nous avons tenté de nous rapprocher de LMV afin de leur faire part de ces idées et d’envisager un partenariat, sans succès.

Autour de la fiche action 32, nous serions tout à fait ravis de participer aux commissions extra-municipales et aux conseils de développement que vous mentionnez ainsi qu’aux autres actions que vous proposez, que ce soit pour contribuer à leur organisation, à la diffusion de l’information ou à la participation elle-même. Nous aimerions par ailleurs avoir davantage de détails sur la « Charte zéro déchet plastique ».

Vous l’aurez compris, pour avancer dans la seule et unique direction possible qui est celle de comportements individuels et collectifs compatibles avec les capacités d’accueil de notre planète, nous souhaitons vivement pouvoir communiquer et travailler avec les institutions locales : mairies, communautés de communes et SCOT. Nous trouvons regrettable que les forces vives que sont les associations soient si peu considérées, alors que notre objectif est commun.

Francis Cann

CAVAILLON

J’ai lu les nombreuses contributions qui évoquent la question du vélo. Bien sûr la question du développement des infrastructures est importante. dans sa dimension économique et touristique elle a un impact important sur le développement de la fréquentation. Il y a peu le maire de Caderousse témoignait de l’impact de la via Rhôna sur sa commune et de l’afflux soudain de touristes ( 400/j en pleine saison) ce qui était inédit pour lui dans une commune enclavée.
Pour ce qui est de la dimension déplacements domicile/travail je ne crois pas que la distance décourage les usagers, les infrastructures vont les sécuriser et éviter des accidents ou les conflits qui se terminent rarement au bénéfice des cyclistes.

Ma contribution a pour objectif de mettre en avant ce qui est si peu évoqué à la fois dans le document et dans les contributions.

la collectivité doit à mon sens porter plus d’attention à l’éco système du vélo autant qu’aux infras : aujourd’hui il est plus que compliqué pour un cycliste et a fortiori une e-cycliste de se dire qu’il va tout faire à vélo dans son quotidien. Au prix de l’investissement (plus cher qu’un scooter) il va renoncer à aller au spectacle, au cinéma, de laisser son vélo à la gare. Il manque des solutions pour un stationnement sécurisé que ce soit sur Cavaillon ou l’Isle sur Sorgues.

Ces deux villes ont tous les atouts pour développement de la pratique du vélo. La majorité des usagers que l’on rencontre sont des personnes au budget contraint (travailleurs agricoles). La catégorie des salariés est quasi absente. Pourtant jusqu’à 5 km le vélo est très concurrentiel sur la voiture.
Il manque également un écosystème associatif qui pourrait aider les personnes à se (re) mettre au vélo, à réparer leurs vélos.
Le document proposé de ce point de vue est très peu programmatique, il manque des dates de mise en œuvre, de concret pour tout dire.
Contrairement aux questions d’infrastructure qui demandent des inscriptions budgétaires pour les collectivités, des acquisitions foncières, en définitive une inscriptions dans le temps, la question de la création d’un environnement favorable à la pratique du vélo peut s’inscrire dans le temps d’un mandat d’élu avec des résultats visibles et utiles à court terme.

Lise

L’ISLE SUR LA SORGUE

Bonjour et merci pour votre consultation.

Relancer le projet de pistes cyclables entre Petit Palais et le centre de l’Isle en suivant le canal sur la route de Robion, espace déjà libre !!!
Aller au marché du samedi en vélo, serait favoriser encore plus la vente directe de nos petits exploitants…
Favoriser Le passage: chemin du grand palais et chemin des Ballardes très fréquenté par les cyclistes, et qui relie Cavaillon, Plan de Robion, Isle sur la Sorgue.
Cet axe est ,hélas, emprunté par des POIDS LOURDS…..de fort tonnage 38 à 44 tonnes; qui n’ont rien à faire sur ce “Chemin”. Ils le détruisent et mettent en danger les usagers et les riverains.
Une limitation de tonnage à 3,5 tonnes et des chicanes sur la chaussée seraient bienvenues.

Anonyme

L’ISLE SUR LA SORGUE

Bonjour, habitant de L’Isle sur la sorgue , je suis particulèrement surpris de l’incivisme de certaines personnes concernant la pollution engendrée par l’ecobuage sans compter le risque d’incendie en effet il est strictement interdit de bruler des dechets de jardin mais apparement cela ne gene personne . Il serait souhaitable que la municipalité fasse un rappel à tous le habitants ainsi que l’amende encourue et de l’appliquer .
Ou sont les pistes cyclables ???????

thérond laurent

OPPÉDE

quelques idées pratiques:

Sur l habitat: le climat se réchauffe et les clims réchauffent l air en créant du froid!
un vieux systéme (arénes d arles)qui devrait étre expérimenté a une echelle conséquente avant de le généraliser: le puit provencal; ou puit canadien. Le principe est simple : l air a environ deux métres sous terre est toujours a environ 15 °C; en enterrant un tuyau de longueur suffisante a cette profondeur et avec un petit ventilateur, on améne de la ir refroidi en été et préchauffé en hiver. Ces puits peuvent étre installés par des entreprises locales et la technologie est trés simple. Gain de consomation énergétique considérable.

Energie: les éoliennes de petite taille, a plat sur les toits, produiraient des quantités d énergis considérables dans notre région ventée, et avec peu d impact visuel. De peites éoliennes sur mat s intégrent aussi au paysage (ne pas oublier les pompes a vent qui étaient ^partout sur le territoire il y a a peine 50 ans et qui ne défiguraient pas pour autant le paysage)
– les méthaniseurs individuels a la place des fosses septiques; la chine en a installé 50
millions… Le gaz produit peut étre utilisé pour le chauffage, électricité via groupe électrogéne, cuisine….

divers: le réemploi des contenants. Ca commence a se faire pour nos bouteilles de vin, mais c est trés compliqué. Et aussi pourquoi pas la com com ou la région ne ferait t elle pas disons 4 contenants standardisés pour tout ce qui est traiteur , avec un systéme de consigne et une unité de lavage?

Il est sur que toute ces solutions demandent de l investissement et ne seront pas rentables au début. MAIS IL EST IMPOSSIBLE DE FAIRE LA TRANSITION ECOLOGIQUE SANS FINANCEMENTS MASSIFS. LES SOLUTIONS POLLUANTES ( EX PLASTIQUE) SI ELLES NE SONT PAS TAXEES SERONT TOUJOURS MOINS CHERES.
TOUTE CES SOLUTIONS LOW TECH ET BAS CARBONE ONT DEUX ENORMES AVANTAGES
– MAITRISABLES LOCALEMENT, EMPLOI LOCAL
– PETITES UNITES EN RESEAUX, BEAUCOUP PLUS RESILIENTS QUE LES GROS SYSTEMES

Anonyme

LES TAILLADES

Bravo pour le travail effectué, mais que c’est difficile à ingurgiter, quelle complexité !
Les moyens mobilisés me semblent très modestes par rapport à l’ampleur des chantiers.
J’insiste en tant qu’habitant sur les pistes cyclables (sécurisées et conviviales) et les transports en commun (train à rendre plus accessible), sur l’enjeu de soutenir les initiatives locales (associations, coopératives… tout ne se fait pas par les collectivités ou l’Etat) dont le soutien à l’installation et au développement de l’agriculture locale bio, aux circuits courts et aux monnaies locales comme formidables outils pour nous aider à changer nos comportements.

François BRUNEL

L’ISLE SUR LA SORGUE

habitant à petit palais avec ma compagne et mes deux enfants nous nous déplaçons en vélo
en direction de cavaillon et de l’isle sur la sorgue au péril de notre vie c’est pourquoi le développement de piste cyclable donnerait l’occasion à tout un chacun de découvrir le plaisir du vélo et de ses bienfaits et le tout sans dommage pour l’environnement.
Favoriser les petites exploitation agricole en bio
Remédier en l’empoisonnement des environs des champs de pommier et cerisier comme le petit palais avec son école primaire ( et toute la vie sauvage qui n’ a rien demandé)
merci
françois

Richard REBOUL

CAVAILLON

Mon souhait est de :
– développer la pratique de mobilité “douce” (vélo, roler, etc.) et sécurisée sur notre territoire permettant de relier des villes comme cavaillon et Isle sur la sorgue.
– proposer des tarifs raisonnables pour se déplacer à Marseille en TER de Cavaillon (16€ pour un aller !), Avignon (etc.) afin de favroiser les déplacements en TER inter urbain à des prix attractifs et des horaires réguliers
– limiter l’artificalisation des terres et promouvoir une agriculture locale

Aude Carpentier

Madame, Monsieur,
Dans le cadre de l’ OBJECTIF STRATEGIQUE n° 3 du PCAET : DEVELOPPER UNE ECONOMIE LOCALE ET CIRCULAIRE, La Roue, Monnaie Locale Complémentaire et Citoyenne (MLCC) en Provence-Alpes du Sud se positionne comme un outil majeur de développement local, un véritable levier de transition économique, écologique et sociale.

Les objectifs d’une MLCC sont les suivants :
– Dynamiser les échanges locaux
– Maintenir l’économie sur le territoire & avoir du pouvoir sur l’économie locale
– Soutenir et créer de l’emploi
– Réduire l’impact écologique de l’économie
– Développer et favoriser la solidarité et les échanges, mais aussi consommer autrement

Encadrées par la Loi ESS de Juillet 2014, les monnaies locales sont des outils créés par des citoyens, pour les mettre au service des besoins de leur territoire, en collaboration avec les entreprises et collectivités locales. La Roue travaille aujourd’hui avec des collectivités (Mairie d’Avignon, de Marseille, de Venelles, de Salon) COVE et Grand-Avignon dans le cadre du PAT pour mettre un œuvre un projet de structuration de filières économiques sociales, solidaires et résilientes pour une alimentation durable sur notre territoire.

Présente sur 4 départements (Vaucluse, Bouches du Rhône, Alpes du Sud et Hautes Alpes), La Roue compte aujourd’hui plus de 3000 utilisateurs professionnels et plus de 1000 adhérents particuliers.

Notre monnaie locale complémentaire et citoyenne pourrait être un atout dans la mise en œuvre du PCAET.

https://laroue.org/

En vous remerciant par avance de l’intérêt que vous porterez à ce message.

Bien cordialement,
Aude Carpentier pour la collégiale de SEVE84

Anonyme

CAVAILLON

Il est essentiel de développer les pistes cyclable ou zone verte en ville pour une meilleure circulation piétonne ou cycliste. De ralier les différents parcours existant entre eux et de créer une piste Cavaillon isle sur sorgues ou cavaillon – Cheval blanc.

Julie

CAVAILLON

J’ai pris le temps de lire le diagnostic et je suis impressionnée par tout ce travail effectué. Je base ma réflexion sur le dernier rapport du GIEC : il nous faut affirmer clairement que le réchauffement climatique et ses conséquences ne sont pas une opinion mais un fait scientifiquement établi et validé. Le diagnostic qui a été fait en prend la mesure et c’est pour moi un signal très positif de savoir que les élus ont conscience du problème.
Par ailleurs j’ai assisté à l’une des réunions publiques organisées et je vous remercie d’avoir ouvert cet espace d’échanges. Il faudrait que ce genre de rendez-vous devienne régulier afin de favoriser le dialogue entre les décideurs et les citoyens, et, de fait, leur implication. En effet, il semble qu’une partie de la population ne s’estime pas directement concernée ou n’estime pas avoir un rôle à jouer. Les institutions ont donc un travail essentiel de pédagogie à mettre en œuvre pour mobiliser les citoyens.

Au regard des fiches actions que j’ai parcourues, je regrette un manque de vision globale et systémique du problème. Une très large partie du PCAET se concentre uniquement sur la réduction de la consommation d’énergie et la production d’énergie. Cela est, certes, important, mais pas suffisant. D’autres questions essentielle sont éludées ou peu fouillées :

– La qualité de l’air :
Dans le diagnostic p.41-42, il est fait mention de l’observatoire des résidus de pesticides mis en place par ATMO SUD depuis 2021 et des résultats montrant de forts cumuls d’herbicides, insecticides et fongicides dans la région de Cavaillon. Habitant les Vignères, je suis tout particulièrement sensible à ce problème et je m’inquiète pour la santé future de mes enfants. J’avais espoir que la partie 2 du plan d’action « Réduire les consommations d’énergie et améliorer la qualité de l’air » prenne ce problème en compte mais finalement, aucune fiche action ne concerne la qualité de l’air du point de vue des résidus de pesticides. Seule la fiche action 8 pourrait faire référence à cet élément du diagnostic mais je n’y retrouve aucune mention de cette pollution-là.

– La résilience alimentaire de notre territoire :
J’ai relevé les objectifs très pertinents de la fiche action n°23 mais je m’inquiète par ailleurs qu’aucun budget prévisionnel ne soit alloué à cette action alors que cet enjeu est crucial.

– Déchets :
Si je ne me trompe pas, le compostage individuel sera obligatoire à partir de 2023. La fiche 25 ne détaille pas de quelle manière les collectivités pourraient accompagner les particuliers, par exemple par la mise en place de zones de compostage collectif, et le déploiement d’une large campagne d’information à ce sujet.

– Ilots de chaleur :
La fiche action 30 propose de développer la végétalisation dans les trames urbaines. Un premier projet qui n’engagerait pas de frais énormes pourrait être la renaturation des cours d’école : retirer partiellement le revêtement goudronné pour y laisser pousser de la végétation. Double bénéfice : lutter contre les îlots de chaleur que sont ces cours goudronnées et remettre les enfants au contact de la nature (de nombreuses études scientifiques ont montré le bénéfice pour les enfants d’un environnement plus naturel). Les écoles sont bien souvent mal isolées et les élèves vont souffrir de la chaleur durant des périodes de plus en plus longues. L’installation de climatisations n’est pas une solution en soit (c’est d’ailleurs indiqué dans le diagnostic : cela participe au réchauffement climatique et augmente la consommation d’électricité) mais il faut trouver des solutions pour le confort des enfants et des adultes qui travaillent à leurs côtés. La végétalisation des cours d’école en est une.
Par ailleurs, cela limiterait aussi, de fait, le ruissellement des eaux de pluies en permettant leur infiltration : nous sommes, sur une grande partie du territoire du SCOT, en zone inondable, et l’imperméabilisation des sols est un vrai problème. Le diagnostic précise que « les épisodes de fortes précipitations impliquent d’importants dégâts qui peuvent être prévenus par la multiplication de surfaces de pleine terre en zone urbaine ». Je peux témoigner concrètement du problème aux Vignères, dans la résidence jouxtant l’école. Alors dégoudronnons les cours d’école, cela sera déjà un premier pas !

– Préservation des terres
Le diagnostic p.287 précise qu’il est « indispensable de prévoir dès aujourd’hui des principes de renouvellement urbain permettant de densifier les espaces déjà artificialisés, et de limiter au maximum les extensions urbaines à des fins de logement ou commerciales sur les terres agricoles. ».
Cette question n’est pas ou peu abordée clairement dans les fiches actions et l’on voit encore fleurir des projets d’artificialisation des sols.

– Vélo :
La pratique quotidienne du vélo est très difficile sur le secteur car dangereuse. Nous souhaitons limiter l’utilisation de notre voiture et faire un maximum de trajets à vélo mais nos prenons des risques à chaque fois. Depuis les Vignères, aucun trajet n’est sécurisé. Une fois arrivés au Thor ou à Cavaillon, ce n’est pas bien mieux. Pour que les pratiques évoluent, il faut que les usagers se sentent en sécurité. Des voies réservées sont la seule solution. J’ai bien entendu, lors de la réunion publique, que la création de telles voies étaient très couteuses. Mais il s’agit d’un investissement durable pour l’avenir que j’appelle de tous mes vœux. Petite anecdote : la route entre les Vignères et le Thor a été fermée pendant quelques semaines pour travaux mais restait praticable à vélo. Quel bonheur de pouvoir l’emprunter en famille sans aucun risque !

– Mobilisation des citoyens :
Pour finir, je fais référence ici à la fiche action 32 Déployer des actions de communication et d’accompagnement. De nombreuses associations citoyennes œuvrent depuis des années en ce sens. Je fais partie de l’une d’elles et je suis convaincue qu’un travail en commun ne pourra qu’être très porteur. Nous ne sommes pas à court d’idées et de motivation. Les élus et leurs équipes peuvent compter sur nous !

LAURE

L’ISLE SUR LA SORGUE

Bonjour,
J’ai quelques idées qui pourraient être EcoParticipatif :
– La déchèterie pourrait permettre de laisser des meubles en bon état à la disposition d’autres personnes. Quand je vois des meubles en bon état jetsé dans la benne, cela me rend dingue. J’ai moi-même réussi à récupérer un bureau neuf et d’autres trucs avec un manche à ballet mais cela n’est pas autorisé normalement
– Mettre en place des bacs à compost public ou à prix réduit pour les usagers. J’avais cela à l’isle de la réunion et cela nous permettait pour plusieurs maisons d’avoir du terreau gratuit dans un bac en plastique de bonne facture.
– Investissement dans des récupérateurs d’eau de pluie pour les particuliers de bonne facture avec une aide de l’état pour éviter d’utiliser l’eau de ville pour arroser les jardins.
– Aménager des pistes cyclables qui ne sont pas sur les trottoirs car l’hiver, les bords de trottoirs sont de vraies patinettes…
– Aménager à l’entrée de l’isle sur la sorgue des points de repère pour le covoiturage
– Proposer une journée “relevez vos manches” dans les quartiers périurbains de l’isle sur sorgue pour nettoyer les chemins car il y a beaucoup de déchets volants à côté des poubelles.
– Créer des espaces de solidarité active par des jardins partagés qui favorisent l’échange et l’entraide.
Bien à vous,
Laure

Anonyme

SAUMANE DE VAUCLUSE

Pas de piste cyclable entre Fontaine de Vaucluse et l’Isle sur la Sorgue, obligés d’emprunter la départementale sur laquelle les nombreuses voitures roulent très vite, se doublent sur une route qui n’est déjà pas large. Dangereux

PASCAL

L’ISLE SUR LA SORGUE

Afin de limiter la circulation automobile en ville et alentours, création de pistes cyclables et piétonnes séparées. Les vélos et trottinettes circulent de plus en plus sur les trottoirs faute de pistes.
Instituer une obligation d’éteindre toutes les lumières publicitaires à partir d’une certaine heure de la nuit. Aucun intérêt d’avoir une Caisse d’Epargne, une agence immobilière éclairées à 2 heures du matin. De même à revoir l’intensité des nouveaux panneaux lumineux qui est très violente à la nuit.
Quand la Mairie met en place des barrières de sécurité, (excellente idée par ailleurs), ce serait sympa d’avertir les riverains. Ce serait également judicieux de vérifier l’emplacement des bennes, car sur l’avenue Jean Charmasson, le piéton doit descendre sur la chaussée, le trottoir étant bouché par une benne.
Prévoir des parkings covoiturage aux axes principaux de la ville et inciter les personnes à faire du covoiturage, informations via la newsletter, favoriser les rencontres entre les personnes via une application sécurisée ?
Aider les habitants de l’Isle à acquérir des vélos électriques, comme cela se fait dans d’autres agglomérations.
La déchetterie de l’Isle fonctionne très bien pour les déchets verts. Malheureusement, certaines personnes, (trop âgées, handicapées), ne peuvent y aller. Prévoir un jour de collecte déchets verts, par mois ou sur demande …
Tout à fait d’accord avec zéro phyto sur la ville, et cela fait plaisir de voir les trottoirs avec des coquelicots. Mais de grâce, n’envoyez plus de brigades qui coupent sauvagement tout ce qui dépasse des murs des maisons. Un coup de balai si nécessaire est suffisant, mais laissons les sauvages vivre car cela participe à la biodiversité.
Afin de favoriser les circuits courts, pourquoi ne pas refaire le petit marché du parc Gautier en bio
Merci pour votre lecture

Isabelle

L’ISLE SUR LA SORGUE

Pourquoi avoir coupé les platanes de boulevard Paul Pons isle sur Sorgue et sans replanter une autre espèce d’arbre . Avant le boulevard était plus ombragé, vert , plus frais et maintenant on voit plus que le béton qui en magasine la chaleur ! Bonjour le réchauffement climatique ! Très écologique !

ANONYME

L’ISLE SUR LA SORGUE

Du côté containers non enterrés, il y a beaucoup de pédagogie à développer. En effet, on y voit de tout; du magasin qui met tous ses emballages marchandises: cartons, polystyrène, etc… dans le container à ordures ménagères, aux particuliers qui mettent les déchets verts (pelouses, branchages, etc…), quand ce ne sont pas des déchets du bâtiment.
Le dessous de nombreux containers sont rongées par les rats qui s’invitent au repas, avant de repartir le long des Sorgues. Ces constats peuvent être faits par les personnels de collecte et les containers “douteux” signalés pourraient donner lieu à une enquête de voisinage (la sensibilisation suffit souvent à résoudre ces incivismes). D’autres communes scotchent le container incriminé et ne le vide pas, ce qui peut permettre aux riverains de réfléchir…
Sujet difficile, qui demande toute votre attention, car il faut éviter l’apparition des dépôts sauvages. Quant aux containers individuels, c’est guère plus simple, mais c’est plus cher. Sensibiliser les citoyens au tri sélectif, c’est la base de l’écologie et le début de civisme.

Brigitte Lemeunier

L’ISLE SUR LA SORGUE

Quel domage L éclairage publique sur les parking toute la nuit ….
L idéal un éclairage qui détecterai la présence humaine …
Plus de Piste cyclable a partir du Petit palais ” entre autre ” ..
transport collectif ….petit palais l isle entre autre …
Merci.

CURTIL Frederic

L’ISLE SUR LA SORGUE

Il faudrait mettre en place des bornes de recharge pour les voitures électriques dans TOUS les parkings du centre ville.
Il faudrait remettre en place le ferroutage afin de diminuer le nombre de camions sur les routes.
Il serait souhaitable que les communes investissent dans l’éclairage LED pour leurs éclairages publics et diminuer l’éclairage public à partir d’une certaine heure.
Utiliser la surface des toit des bâtiments publics imposants (salle polyvalente, salle des fêtes, entrepôts, etc pour y installer des panneaux solaires afin de produire de l’énergie d’appoint.

anomyme

L’ISLE SUR LA SORGUE

très peu de pistes cyclables correctes ! ce serait bien de prévoir une piste cyclable à chaque fois qu’il y a une rénovation de route
Pourquoi les enseignes des magasins et certains magasins restent allumés la nuit = gaspillage
inciter la pose de panneaux photovoltaïque sur les nouvelles constructions

Garnier Sébastien

L’ISLE SUR LA SORGUE

Planter davantage d’arbres sur des espaces disponibles près de la ville.
Poursuivre la sécurisation des pistes cyclables.
Pk pas tester les absorbeurs de CO2 en centre ville ?

Association AVEC

CAVAILLON

Le Diagnostic

Tout d’abord notre association est satisfaite de constater la prise en compte dans le diagnostic de la gravité de la détérioration de la biodiversité et du climat. Nous sommes également d’accord avec les enjeux cités concernant la qualité de l’air et de l’eau encore que le diagnostic concernant la qualité de l’air nous semble incomplet et imprécis. Ceux concernant la conservation des terres agricoles ainsi que de leur fertilité ne sont pas assez évoqués et pris en compte.

Les objectifs et leur mise en œuvre

Nous partageons la liste des sujets prioritaires à traiter même si nous souhaitons la compléter.

1. Le logement.
Nous sommes en accord avec les politiques d’isolation. Pour ce qui est de l’électrification des systèmes de chauffage des logements, nous souhaitons toutefois attirer l’attention sur l’impasse que représente le photovoltaïque solaire pour les foyers en précarité énergétique. Cette politique menée depuis quelques années déjà montre que cette alternative ne répond pas aux besoins de tous, surtout à ceux des foyers les plus modestes.
Aussi nous préconisons le développement de l’énergie solaire thermique. Cela concerne toutes les techniques permettant de capturer l’énergie solaire au sein d’un bâtiment : vérandas, baies vitrées ou serres peuvent être installées.
Les avantages, par rapport au photovoltaïque, sont les suivants :
• Une adhésion plus facile des foyers à s’équiper de ce type de structure moins contraignante et complexe
• Une potentielle valorisation de leur bien immobilier
• Un confort de vie nettement amélioré avec des pièces plus lumineuses
• Un investissement moins important
• Pas de problème de recyclage ni de maintenance
Une telle mesure peut être déployée plus facilement, plus rapidement et à faible coût dans un territoire et permettre pour les foyers équipés une réduction de 20% minimum de leur facture de chauffage ; leur redonnant immédiatement du pouvoir d’achat et ce, en faisant appel à des producteurs français. Il est enfin possible de développer les systèmes de chauffe-eau solaire tout à fait adaptés à notre climat.
Ainsi, l’installation de système de capture de la chaleur solaire est bien plus efficace dans son déploiement et dans son entretien que la solution photovoltaïque.

2. La mobilité au quotidien.
Cette préoccupation n’est malheureusement que peu étayée de propositions ou de solutions. Comme le montre le diagnostic, notre territoire est fortement dépendant aux déplacements unipersonnels en véhicules individuels. Les infrastructures de notre territoire ne sont pas à la hauteur pour provoquer des changements de comportement des habitants.

Au sujet des transports en commun, le réseau doit être encore agrandi (notamment les bus) pour permettre aux zones périurbaines de bénéficier de ces services. En parallèle, renforcer la communication sur l’existence de ces infrastructures et leur avantage est essentiel.

Le vélo, quant à lui, reste un mode de déplacement trop dangereux sur le territoire du SCOT. L’Association AVEC demande avec insistance depuis plusieurs années la mise en place de bandes cyclables sécurisées et continues et clairement signalées, l’extension des zones de limitation de vitesse à 30 km/h, des solutions pour garer les vélos. C’est tout cela qui pourrait permettre au plus grand nombre de prendre le vélo pour se rendre à l’école comme au travail.

Par ailleurs, avec l’apparition des micro-véhicules à assistance électrique, notre territoire doit s’adapter pour avantager ces solutions de déplacement. Le ratio d’économie d’énergie pour le même service et le même usage entre un véhicule thermique et une trottinette électrique est supérieur à 1000.

3. La production d’énergie renouvelable locale
Concernant le solaire photovoltaïque, les objectifs proposés sont ambitieux, mais inatteignables en raison des difficultés techniques d’installation qui réduisent considérablement le nombre de logements pouvant être équipés, quand bien même les habitants de ces logements seraient intéressés.
Nous sommes en compensation favorable au photovoltaïque agricole (dans les champs et sur les hangars). Les opportunités de cette technologie sont prometteuses, car, si cela est bien fait, les productions agricoles se retrouvent avantagées par la présence et la protection des infrastructures photovoltaïques permettant une linéarité de production, et/ou une augmentation de rentabilité ou de production.

Nous sommes peu favorables à l’utilisation de l’énergie du bois, émettrice de CO2, alors que l’objectif reste sa diminution dans l’atmosphère. La création d’une filière bois où des plantations homogènes sont mises en place dans le but de brûler le bois présente in fine, en cas de crise, un danger pour les forêts, leur biocapacité et leur biodiversité. Cela peut éventuellement être une option s’il s’agit d’utiliser des déchets et des résidus existants. Nous rappelons cependant que la meilleure solution de séquestration du carbone aujourd’hui réside dans l’accumulation du carbone dans les sols agricoles (améliorant leur fertilité, leur résilience et leur stabilité) et non dans leur utilisation comme combustible.

Le potentiel de production hydroélectrique nous semble sous-estimé faute de négliger l’hydro-électricité au fil de l’eau (celle de nos anciens moulins) qui, certes, est une solution plus locale qu’industrielle, moins rentable sur de gros volumes de production, mais qui apporte une pilotabilité et une résilience bien plus importantes. Rappelons que nos anciens avaient parsemé la Sorgue de leurs moulins, faisant de notre région une force industrielle grâce à cette énergie exploitée de l’eau. Ce potentiel-là aujourd’hui n’est pas utilisé.

4. La place de l’agriculture
Il manque au PCAET une réflexion sur la conservation des terres agricoles et de leur fertilité d’autant qu’il y va de la souveraineté alimentaire de notre territoire.
Produire localement tout ce qui peut l’être évite des transports longs et coûteux par camions, avec leur cortège de pollutions et de CO² préjudiciables à la planète.
Le Vaucluse est un département qui présente une grande diversité agricole. Nous y trouvons tous types de sols, de climats, permettant des productions variées (fruits, légumes, poules, brebis, poissons) et une capacité de transformation et de valorisation importante. Une réflexion sur les objectifs et la réorganisation de la production agricole locale doit être menée.

Rien de précis également en ce qui concerne la limitation de l’étalement urbain, indispensable à la préservation de l’espace agricole encore disponible. Nécessaire aussi pour diminuer les coûts écologiques des déplacements et des réseaux.

Le SCOT n’affiche pas assez clairement que la lutte contre le dérèglement climatique passe par le renouveau des pratiques agricoles : il s’agit de se tourner vers des pratiques plus respectueuses des sols, usant le moins possible de produits polluants. Cela veut dire une agriculture en lien étroit avec les marchés locaux et la restauration collective. Cela ne peut se faire sans une valorisation des métiers agricoles et de leur production.

5. La séquestration du carbone, les déchets
Les manières de capturer et de séquestrer le CO2 sont minimes : soit par procédé industriel (très énergivore et peu efficace), soit par la photosynthèse. Nous ne pouvons pas gâcher le travail de la photosynthèse en brûlant tout simplement les déchets verts. Le carbone est une source vitale d’énergie pour les sols et l’agriculture, permettant de sortir de l’agriculture industrielle chimique. Pour cela, une industrie du « carbone frais » doit être mise en place. Nous devons produire localement la matière organique, la traiter, la transformer et l’épandre dans les champs : la matière organique et le bois doivent retourner aux champs pour boucler le cycle du Carbone. Ce changement de système est fondamental pour l’évolution de notre société.

Concernant les déchets organiques, les solutions de méthanisation de ces déchets comme de transformation de ceux-ci en produits de compostage ne sont pas évoquées.

6. La qualité de l’air
Il s’agit du Plan Climat Air Énergie Territorial. La question de la qualité de l’air est très largement éludée. Le diagnostic n’évoque pas les chiffres de l’observatoire de la qualité de l’air de PACA qui montrent que la région de Cavaillon est, de toute la région PACA, la zone la plus polluée par les herbicides et fongicides. Et l’on ne sait pas quelle est la part des camions dans les rejets de CO² dans l’atmosphère qui, compte tenu de la présence de l’autoroute et la part de la logistique, doit être très forte.
Cela aurait nécessité dans ce domaine des objectifs beaucoup plus ambitieux et systémiques et une réorganisation en profondeur des objectifs économiques locaux stoppant le développement des activités les plus polluantes (agriculture productiviste, logistique) et organisant leur réorientation vers des activités plus adaptées aux exigences de la lutte contre le dérèglement climatique.

7. Mobiliser les citoyens
Bien sûr, il est essentiel, face aux enjeux décisifs qui nous attendent, de mobiliser les citoyens et, des associations comme la nôtre, peuvent jouer un rôle important. Des années d’engagement associatif et de réflexion nous ont permis de développer une certaine expertise dans ces domaines, expertise sur laquelle le SCOT, les communautés de communes et les mairies pourraient davantage s’appuyer, notamment en sollicitant la participation des associations en amont de la rédaction des projets et en les associant à leur mise en oeuvre. Cela serait un gain de temps et d’efficacité pour tous, et pour le climat.

Par ailleurs, nous nous permettons de relever que cet objectif affiché ne correspond pas, aujourd’hui, à la réalité : avant de mobiliser les citoyens, il faudrait déjà que les citoyens mobilisés soient écoutés. Lors des réunions publiques autour du PCAET, ce fut le cas, et nous avons apprécié cet espace d’échange avec les responsables politiques. Mais les exemples sont nombreux où des associations ne reçoivent même pas de réponse lorsqu’elles prennent contact avec des élus.

Pour finir, la mobilisation des citoyens, avec pour objectifs de sensibiliser, émouvoir, rassembler et mettre en action, doit s’appuyer sur la communication et l’éducation. Il est essentiel aujourd’hui de mettre en place des campagnes d’information pour éduquer à la problématique du Climat, aux enjeux et aux solutions. Cela peut passer par des ateliers de sensibilisation, des campagnes d’affichage, et tous les moyens de communication disponibles sous-utilisés pour cette thématique vitale (journaux municipaux et communautaires, sites internet,…). Des projets pourraient être proposés par les communautés de communes aux écoles, centres sociaux, habitants,… L’ensemble de la population ne pourra adhérer au projet que si elle est consciente des enjeux et se sent impliquée et actrice dans les changements nécessaires à notre avenir collectif.

anonyme

CHÂTEAUNEUF DE GADAGNE

Il serait souhaitable que les communes diminuent leurs éclairages publics. Il faut aussi OBLIGER les commerces à éteindre leur enseigne lumineuse pendant la nuit.
Il faudrait remettre en place le fer routage afin de diminuer le nombre de camions sur les routes.

Philippe BACHIMON Pdt

CHÂTEAUNEUF DE GADAGNE • GADAGNE ENVIRONNEMENT

Objet : projet de PCAET
Avis de l’association Gadagne Environnement en contribution à l’enquête publique.

Monsieur le Président

Nous vous prions de trouver ci-après les remarques et suggestions de notre association concernant le projet de plan climat-air et énergie pour le SCOT que vous présidez.

Tout d’abord, L’association Gadagne Environnement souhaite signaler que la communication sur le site internet parle d’un plan climat alors qu’il s’agit d’un plan climat air énergie territoire c’est à dire d’un plan bien plus ambitieux.
Nos observations porteront sur le diagnostic et sur des propositions d’actions à mettre en œuvre.

Point 1. Si le diagnostic semble très complet, il manque néanmoins des précisions et une analyse plus fine sur les transports de camion, et sur la logistique en général sur le territoire du PCAET, alors que les activités de logistique occupent une part importante de l’économie Locale. En particulier, sur Châteauneuf de Gadagne, le trafic de camion, aussi bien sur la RD 6 que sur la RD 900 sont conséquents et source de pollution de l’air et de bruit.

Point 2. Concernant les plans d’action mobilité, agriculture, ils ne sont pas disponibles en ligne et nous ne pouvons donc pas émettre d’avis sur le sujet. Un autre avis de Gadagne Environnement pourra être proposé lors de la publication des ces documents.

Point 3. Sur les stratégies proposées et les actions , nous vous proposons ci dessous nos observations .

– Quid de l’hydroélectricité ? N’est il pas possible d’être plus ambitieux, en développant des centrales hydroélectriques sur les canaux d’irrigation ? Les Contrats de Canaux réalisés par les principales structures d’irrigation du périmètre ont proposé pour la plupart ce type d’action. En optimisant les rendements des centrales hydroélectriques déjà existantes sur les Sorgues et la Durance ?
– Quid de l’éolien ? Ne serait il pas possible d’envisager de l’éolien dans certains secteurs ? Le Sraddet ne le prévoit pas, mais il reste quelques secteurs disponibles sans impact paysager conséquent, par exemple en bordure de la Durance. LMV pourrait inciter la région à amender son schéma régional sachant que la perception de l’impact paysager négatif des éoliennes est en train d’évoluer rapidement.
– Économie d’énergie : c’est fondamental et en tout premier bien évidemment. Cela devrait être mieux cibler en incitant par exemple la diminution des chauffages dans les entreprises, dans les serres agricoles, dans les habitations.
– Proposition d’action : Nous souhaiterions que soit mise en place un tiers investisseurs au niveau du syndicat mixte, pour permettre le financement des rénovations énergétiques proposées.
– Nous proposons de ne plus réaliser de photovoltaïque au sol, et de privilégier le photovoltaique sur toiture, en l’imposant au niveau de chaque construction, parking, dans le SCOT et les PLU.
– Nous proposons que soit signée une charte avec les architectes des bâtiments de France de la DRAC – UDAP et les inspecteurs des sites classées de la DREAL afin de faciliter les installations de panneaux photovoltaïques aux abords des monuments historiques et dans les sites classés. Ce serait prendre n compte l’évolution de leur meilleur insertion dans le paysage.
– Concernant les plantations en espace urbain, nous suggérons de privilégier les arbres fruitiers rustiques, la diversité des espèces, et de ne plus planter d’espèces allergisantes,
– Sur la mobilité, notre association préconise d’accélérer la réalisation de pistes cyclables sécurisées.
– Nous proposons d’accélérer la construction des aires de covoiturage et d’imposer la réalisation par les collectivités de plan de covoiturage et de co-transport pour les marchandises dans un délai court (2025 semble possible sur ce dossier)
– Nous proposons de mettre en place des actions concrètes pour diminuer la charge polluante des camions traversant notre territoire. De nombreuses zones d’activités logistiques existent ou ont été prévues et l’impact de la pollution des camions, pollution de l’air ou bruit, doit être pris en compte. De plus le Télé Travail a augmenté les commandes internet et de nombreux petits camions de livraison circulent sur nos routes. On pourrait à ce propos envisager de créer une plateforme transport train spécifique sur Cavaillon par exemple. Demander un équipement de l’ensemble du secteur des livraisons sur le territoire avec camionnettes électriques ou hybrides moins polluantes. Une formation obligatoire des conducteurs de camion et camionnettes de notre territoire sur la conduite écologique…( moteur coupé lors des livraisons, diminution de la vitesse , entretien plus régulier des camions, .…) nous semble nécessaire.
– Concernant les forages de géothermie , en vallée de la Durance, il faudrait prendre en compte le fait que la nappe de la Durance a été classée dans le SDAGE comme stratégique pour l’alimentation en eau de la population future. Il y a donc lieu d’éviter de faire des forages de géothermie dans les zones de sauvegarde de la Durance.
-Concernant les projets de méthanisation, il faut prendre en compte toute la filière avec le traitement des lixiviats très polluants. L’entretien de ces centrales de méthanisation sera primordial.

En conclusion, nous nous félicitons du travail important réalisé par les équipes du syndicat mixte pour la qualité du PCAET présenté. Il reste bien évidemment amendable et améliorable. Et ce sur des points cruciaux du diagnostic, en particulier sur l’aspect logistique et le transport par camion, ou sur l’aspect énergétique qui repose bien trop – voire uniquement – sur le solaire (ce qui serait largement insuffisant si l’on veut atteindre une autonomie), et des actions (le manque d’outils pour tenir les objectifs est préoccupant). La lutte contre le changement climatique ne doit pas se concevoir et se faire au détriment de la qualité de l’environnement, de l’eau et de la biodiversité!

Le Président de Gadagne Environnement
Philippe Bachimon

Anonyme

CHÂTEAUNEUF DE GADAGNE

Créer des pistes cyclables sécurisées pour rejoindre les villages alentours, notamment Chateauneuf de Gadagne-Morriere les Avignon d’où il est assez facile de rejoindre Avigon.
Installer des composteurs communaux.
Continuer à développer le marché des producteurs locaux.
Diminuer l’éclairage public et surtout celui des enseignes dans les bourgs environnants.

Massé Bruno

CHÂTEAUNEUF DE GADAGNE

Depuis 4 ans j’utilise mon vélo pour me déplacer de chateauneuf de gadagne à Avignon. En tout j’ai parcouru 9000 km en me passant donc de la voiture. Neanmoins entre Gadagne et Morieres aucun aménagement de voie cyclable n’est disponible. Un projet de voie cyclable pourrait inciter plus de personnes à se déplacer autrement.
En terme d’environnement je suis catastrophé de voir tout ce qui est jeté par les véhicules dans les fossés ou bas côté. La pollution est l’affaire des individus, certainement que cela doit passer encore plus par l’éducation scolaire. Ce ne doit pas être une sensibilisation par un enseignant sensible à cette cause mais une discipline à part entière pour que les générations futures adoptent les bons comportements. Bon courage et merci de proposer des projets.

ANONYME

GORDES

Nous résidons dans une région dont le relief est plutôt celui de collines et petite montagne.

Favoriser le cyclisme pour se rendre au travail est une utopie. cela supposerait l’installation de douches dans tous les lieux de travail. on ne peut décemment rester sentant la transpiration.
Actuellement, la tendance est de favoriser le cyclisme. Résultat : les trottoirs transformés en piste cyclable, les véhicules ne trouvent plus de place pour stationner. Le pire : les cyclistes ne les empruntent pas la plupart du temps et circulent sur la route. Que se passe-t-il actuellement : seuls les vacanciers les empruntent. La piste cyclable qui vient d’être construite (je suppose à grands frais) je l’ai jamais vue empruntée par des vélos.. Ces installations sont payées et supportées par les contribuables locaux, qui n’en profitent pas.

Tourisme : s’il est bon de recevoir des touristes, il faut en priorité penser aux personnes qui vivent et travaillent dans le département.

Animaux : les propriétaires doivent cesser de faire sortir leur animal de compagnie faire leurs besoins dans les espaces publics.

Energie : Se chauffer et s’éclairer devient une lourde charge pour les foyers. Favorisez la pose des panneaux solaires. Ne pas se cacher derrière “le paysage” ou les “monuments historiques”. La pose de ces systèmes peut très bien être étudiée.

le Vaucluse doit évoluer, aller de l’avent. On doit envisager d’aménager l’environnement, le site, tout en permettant aux résidants d’évoluer. Nous sommes au 21ème siècle. Nous ,ne pouvons continuer à imposer aux administrés des interdictions, des obligations, etc qui se terminent par un blocage.
Nous n ‘allons pas faire comme le baron Haussmann à Paris, mais il faut absolument évoluer pour que nos habitants n’aient pas à supporter une charge d’obligations et d’interdictions, favorisant le tourisme et les maisons secondaires uniquement.

Transports : absolument développer les transports en commun. Que ce soit par voie ferrée (au lieu d’en faire des pistes cyclables non ou très peu utilisées) ce qui résout le problème du stationnement en centre ville, diminue le trafic routier, la pollution ou par la route (plus de min i bus) et pourquoi ne pas envisager de permettre aux adultes d’emprunter les bus scolaires pour leurs déplacements.

Travail : favoriser l’implantation d’entreprises, créatrices d’emplois, d’augmentation du nombre des élèves dans les écoles et redynamisant ainsi le territoire.

Constructions : favoriser l’accueil et l’accès aux logements pour les familles et les personnes âgées. Inciter la construction de petits immeubles, permettant ainsi la libération d’espaces pour les jeux des enfants et permettre aux résidents de faire connaissance, de créer et tisser des liens, au lieu de se retrouver dans leur petit lopin de terre face à sa solitude.
Toutefois, afin d’empêcher la revente des logements pour des vacanciers des contrats devront être étudiés

Jeunesse : créer des espaces où ils puissent se retrouver, faire du vélo et diverses autres activités. Ces espaces ne devront pas devenir des lieux (je dirai des zones) Ils devront répondre à des critères bien établis et respectés.

Commerce : favoriser les commerces de proximité pour permettre aux résidents de se rencontrer, faire connaissance.

Marie-Paule

VAUGINES

pour éclaircir mon message du 17 avril, le plan climat proposé est plein de bonnes intentions, et c’est tant mieux. En revanche, l’urgence du changement doit être prise en compte, et cela passe malheureusement par la contrainte, politique et financière.

Marie-Paule

VAUGINES

– logement : interdire les constructions en moellons, favoriser l’usage des bois locaux
– logement et tourisme : surtaxer les locations saisonnières dès que le parc de ce type de location dépasse les 5% des logements d’une commune. Aider les communes à acheter des logements pour proposer du locatif à loyer modéré
– EnR et urbanisme : faire pression sur les Bâtiments de France pour prendre en compte les contextes locaux et favoriser les installations solaires individuelles pour l’eau chaude.
– mobilité : favoriser le vélobus et créer des pistes cyclables pour relier les villages
– foncier 1 : réserver les terres agricoles et les proposer aux agriculteurs à un prix “honnête”.
– foncier 2 : obliger les propriétaires à nettoyer leur friche industrielle
– concernant les éclairages publics : contraindre les communes à réduire l’éclairage, pas seulement en remplaçant l’existant par des LED, mais aussi en réduisant le nombre de lampadaires, en éteignant enseignes et panneaux publicitaire et en utilisant les nouvelles technologies (détecteurs de présence et variateurs d’intensité, bio-luminescence…..)
– forêt : arrêter les coupes “blanches”

ANONYME

CAVAILLON

Pourquoi ne pas profiter de la hausse des carburants pour inciter les salariés à utiliser C’monbus? Mais il faudrait revoir l’horaire de la première rotation afin que le terminus soit à 7h45 afin de donner le temps au salarié de rejointe son entreprise pour huit heures courir pour autant. Il faudrait peut-être envisager de rapprocher les arrêts dans les zones de forte concentration d’activité afin que les salariés n’aient pas à faire 500m sous une pluie battante ou avec un Mistral glacial Il faudrait aussi inciter les salariés à l’utilisation des bus de ville par une information sur les aménagements d’horaires apportés et leur rappeler que certaines entreprises remboursent 50% de l’abonnement transport en commun. Il est regrettable que les bus urbains de cavaillon ne transportent presque que des retraités ou des mères de famille. J’ai travaillé 17 ans sur Avignon et pris le bus TCRA (à la suite du car ZOU LIgne 7!) pour me rendre à mon travail et j’ai constaté que de nombreux salariés Avignonnais avaient recours aux transports en commun.